dragnir

Le ciel était bleue azur et pourtant l’air était glacial. Sur les pentes escarpées de dun morgh, un triste spectacle s’offrait à la vue des êtres encore vivant pour le voir.
Ici, une bataille avait eut lieu. Sur le linceul blanc de la neige, des ennemis étaient enlacés comme pour des ébats morbides. Des corps enchevêtrés dans une dernière danse macabre.
De part et d’autre des flancs de la montagne, des orcs des nains, des humains et même des elfes teintaient les pentes de leurs sangs.

Parmis cette dévastation, un groupe déambulait passant d’un cadavre a l’autre. Trois formes indistinctes dans l’ichor écarlate que soulevait le vent. Deux d’entre eux semblaient lourdement armés et portait un pourpoint marqué d’une main argentée, derrière leurs casque lourd sertie de pierre on pouvait a peine apercevoir leurs regards. Le troisième homme portait pour toute protection une grande et longue robe aussi blanche que la neige mais tout aussi taché de sang. Ces cheveux étaient noire ébène et ses yeux plus sombre encore. Un visage dur marqué par la douleur qui pourtant avait du jadis être lumineux et souriant.mais de cela il ne restait plus rien : la terrible guerre contre la horde avait changé son corps et même son âme.

« Par la lumière quelle atrocité !! » le plus mince des deux hommes en armes avait prononcé ces mots mais il les ravala aussitôt dès que le prêtre lui eut lancé un regard chargé de reproche.
« Que croyais tu Alfstad que la guerre ressemblait aux gravure de nos fresques ? Que de nobles héros illuminés terrassaient les immondes orcs pour revenir auréolé d’une gloire éternelle ? »
La voix était tranchante mais pourtant emplie d’un calme qui fit dressé les cheveux sur la nuque d’Alfstad.
« Et bien laisse moi te dire ceci jeune paladin : il n’y a pas de bataille qui mérite nos gravures et les seuls héros ici sont occis par la pointe de leurs ennemis …. Il n y a la aucune gloire et plus rien ne vit en ces lieux »
Au moment même où il prononçait ces mots le prêtre s’arrêta net semblable à un chien de chasse qui aurait levé un trotteur de sombrivage.
« Stop !!! Écoutez ».
Au premier abord, seul le sifflement strident du vent dans les gorges enneigées se faisait entendre. Alfstad se concentra davantage puis en vint a la conclusion que le prêtre avait définitivement perdu la raison. Puis soudain il l’entendit : un bruit ténu comme étouffé, on aurait dit un animal plaintif prisonnier de son propre terrier. Tentant de repérer la provenance du piaillement le groupe s’avança lentement. Cette recherche les conduisit à un corps vert et massif qui gisait au sol. Craignant la menace les deux paladins se mirent immédiatement en position de combat.

« Paix compagnons, croyez vous que c'est celui la qui sanglote de la sorte, ça n’est pas la façon des orcs, non ça vient de dessous aidez moi a basculer son corps »

Tout d’abord stupéfait les deux hommes eurent un temps d’arrêt mais encore une fois le regard noire les cingla et ils s’exécutèrent. L’orc avait une carrure lourde et il fut difficile de le bouger mais lorsque enfin ils réussirent à faire basculer le cadavre, une des plus grandes surprises de leurs vies les attendaient.

Dans un creux dans le sol, se tenait emmitouflé dans des linges un nourrisson au teint clair et à la rare chevelure rousse. Ces traits laissaient clairement apparaître son appartenance au peuple nain et sa voix etait deja puissante pour un si petit corps. Meme le pretre sembla désarsonner par la trouvaille mais tres vite il retrouva sa morgue habituelle.
il pris l'enfant dans ces bras sans aucune précautions et commenca un inspection du petit corps.

"-prenez garde mon père! un nourisson seul survivant d'une telle bataille c'est peu etre une engeance démoniaque!!"
"-foutaises et superstitions, repondit le pretre d'une voix chargé de mépris, ca n'est la qu'un bambin inoffensif dont tu te défie."
"- pourtant on eut dit que l'orc lui faisai bouclier de son corps, pourquoi un orc ferais cela avec un enfant nain si celui ci n'est pas un démon?? renchérit Alfstad
" - les paladins sont ils devenue de tels couards qu'ils craignent les pleurs d'un enfant démuni???"
le mépris imprégnait toujours les mots du pretre mais pour la premiere fois le jeune paladin cru y percevoir le doute peut etre meme de la peur. il en etait sur l'orc avait protégé le bébé pendant la bataille et avait meme sacrifie sa vie pour lui .comment cecla se pouvait il? quel enfant etait ce la? il fut tiré de ses pensées d'un coup de coude de son compagnon se trouvant nez a nez avec le pretre:
" -m'as tu entendu damoiseau?? et ne lui laissant meme pas la peine de repondre, je disais que nous conduiront l'enfant a northshire et que la bas nous aviserons."
alfstad acquieça d'un signe de tete en prenant bien soins de ne pas croiser le regard inquisiteur. par la lumière 5 jours de chemin retour vers northshire avec le pretre ..... une eternite serait moins longue