Casus Belli
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Casus Belli

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 dragnir 2eme époque

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dragnir
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dragnir


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dragnir 2eme époque Empty
MessageSujet: dragnir 2eme époque   dragnir 2eme époque EmptyMer 14 Fév 2007, 21:46

La sueur perlait a son front collant ses mèches écarlates comme des algues sur un rocher.
Le combat durait maintenant depuis un bon quart d’heure et l’adversaire semblait a peine essoufflé, sa lame virevoltait avec grâce et élégance et ceux qui la regardait se sentait hypnotisé par la danse du métal. Le jeune paladin muni d’une hache à deux mains paraissait plus pateaux que l’homme a l’épée mais un œil averti se serait vite aperçut qu’il avait la total maîtrise de son arme.
Les armes s’entrechoquèrent à nouveau, la lame et la hache traçant des sillons mortels dans l’air du matin se séparant puis s’unissant dans une gerbe d’étincelles.

« - alors jeune chiot, quand vas-tu te décider à enfin m’attaquer ? Ce ne sont pas des coups que tu assène mais des caresses »

Le paladin eut un bref sourire. Les fanfaronnades ne le touchait pas, elles était comme les menaces du vent qui souffle entre les collines : bruyante mais inoffensive.
Il fit mine de frapper de tête puis, alors que l’adversaire levait sa lame pour parer, fit décrire à sa hache une trajectoire en S qui trouva le flanc du duelliste. Celui-ci en eut le souffle coupé et posa un genoux a terre. Voyant son ennemi ainsi affaibli, il se précipita hache levée pour asséner le coup de grâce.
Mais a sa grande surprise l’homme accompagna le mouvement de la hache et utilisant sa force propulsa le paladin a plusieurs mètres. Il retomba violement sur le dos et avant même de pouvoir esquisser un geste, il se retrouva avec une lame sous la gorge.

« - Que comptes tu faire maintenant, hein ? Crois tu que parce que ta tète est si prêt du sol je ne peux la trancher ? »

La remarque fut accueillie par un tonnerre de rire et de moquerie. Seul celui qui l’avait proféré gardait un visage fermé, il se tourna vers l’assemblé qui aussitôt cessa son brouhaha.

« - Croyez vous pouvoir faire mieux que lui tas d’imbéciles ? Celui qui le pense qu’il s’avance. »
Les condisciples du jeune paladin restèrent cois prenant bien garde de regarder ailleurs lorsque le regard du vainqueur se posait sur eux.
« - Tous aux baraquements ! Je veux les armes et armures propres et nettoyées dans une heure ! Et que cela vous enseigne la fraternité. »
Les yeux pleins de courroux envers le jeune nain toujours a terre, les aspirants paladin regagnèrent leurs dortoirs sans pour autant se plaindre ou traîner des pieds : la peur que leur causait l’instructeur était bien plus forte.
La colère ou le mépris était toujours dans le regard des condisciples de Dragnir.
En premier lieux il était nain, alors que presque tous les autres aspirants étaient humains et pour beaucoup d’entre eux il était une caricature d’homme rien de plus.
Et puis il y avait ses origines, tous savait dans quelles sombres circonstances il avait été trouvé par le père Benedictus et la rumeur de sa nature démoniaque était devenue vérité pour beaucoup.
Son enfance avait donc été ponctuée du mépris de presque tous ceux qui l’entouraient, des brimades des enseignants et du fanatisme des prêtres qui le considéraient comme un être vil et dangereux.
« - Toujours sur le dos !!! Aller debout !! » Les mots avait été dit avec fermeté mais gentillesse.
Une main tendue …il y en avait eut si peu.

Sous la voûte verte des arbres d’elwynn, l’homme et le nain marchaient d’un même pas à la même cadence si bien qu’on eut dit deux automates gobelins.

« -Tu es devenu bien meilleur que tous ces idiots ! Des enfants de nobles qui croient trouver la gloire dans des combats gagnés d’avance » le ton était tranchant et vindicatif.
Dragnir savait de quels façons l’homme considérait les maisons nobles de Lordaeron et d’ailleurs, cependant c’était la première fois que son instructeur lui faisait un compliment aussi direct.
Il se laissa un temps de réflexion, profitant du soleil qui perçait la canopée dardant de sa divine lumière. L’air était bon ici : un mélange d’odeurs. La fringance des bois humides bercés par les doux alizés de l’océan qui, au delà des marches de l’ouest, frappait la cote de la douce violence de ses vagues.

« -Maître. Si je suis devenu meilleur qu’eux alors que suis-je devenu ? »
Le maître toisa l’élève avec un regard amusé.
« - Ce que tu es devenu, hum, en vérité c’est bien plus ce que tu as toujours été qui m’intéresse »
« - Maître ? » la tournure de la conversation devenait trouble pour le jeune paladin.
« - as-tu vraiment besoin que je te parle de toi-même : le nain parmis les hommes, celui que l’on dit être le fils d’un orc ou pire d’un démon ? »
« - est ce la ce que vous croyez de moi » le jeune paladin avait dis cela avec une certaine crainte de la réponse. Jusqu'à ce que le rire tonitruant de son instructeur résonne comme un mugissement de dragon.
« - ce que je crois, c’est que tu es un fier combattant et que les balivernes des prêtres n’ont que peu de chose a voir avec les volonté de la lumière » répondit le guerrier hilare.

C’était presque un blasphème : sous entendre que les prêtres puissent proférer des paroles qui ne leur seraient pas inspiré par la lumière était passible de bien des tourments
Devant l’incrédulité de son élève et comme si il lisait dans son esprit l’homme repris :

« - qui y a-t-il mon jeune ami ? T’ai-je offusqué en mettant en cause l’intégrité des prêtres ? Et bien sache que le clergé n’est plus ce qu’il fut ; il est corrompue et ne sert que les desseins d’une minorité. Peu d’hommes sont restés saint en cette église. Souviens t’en et tu vivra plus vieux »
Troublé par les propos de cet homme si respectable le jeune paladin ne pus s’empêcher de tenter une défense maladroite
« -Mais pourtant l’évêque lui-même. … »
« -est un dangereux ambitieux, qui ne rêve que de l’archevêché, de plus il n’a jamais su reconnaître la valeur des autres que pour s’en servir a ses propres fins. Saches que ceux qui se parent du manteau de la vertu sont de ceux qui ne la pratiquent que fort peu, et de tous ceux la Benedictus est le pire !! Mon ami ne confond pas la lumière et les hommes qui la servent. Fie toi plutôt a ton instinct. »

Les mots de son maître l’atteignirent avec la violence d’une charge de kodo, mais il sentait malgré tout que l’instructeur disait vrai. Il l’avait déjà ressentit lui-même en son for intérieur.
Plus d’une fois les décisions prises par ses supérieurs cléricaux lui avait parues discutables voir même immorales. Ne pas venir en aide à tels ou tels famille noble menacée par la horde, brandir la menace de l’excommunication envers ceux qui se montraient trop critique envers l’église…..
Les prises de positions de l’aube d’argent ressemblait de plus en plus a de la politique.
Mais qui était il lui le paladin aspirant pour mettre en doute la parole de ceux étaient considérés comme des sages par l’ensemble des peuples d’Azeroth ?
Pourtant …. Pourtant….

Leurs déambulations les avaient conduis devant les étables. Là Dragnir aperçut Alfstad le fort, surnom qui lui avait été accordé suite à un exploit que celui-ci avait réalisé en soulevant une charrette sous laquelle était coincé un paysan. Alfstad se tenait prêt de trois destriers lourdement harnachés.

« - salut a toi Dragnir, puisse la lumière te guider dans ton voyage » dit le solide paladin.
Alfstad avait toujours été fraternel avec le jeune paladin ce qui était suffisamment rare parmis son entourage pour être apprécié. Le visage carré serti de deux petits yeux d’aigle d’Alfstad s’illuminait à chaque fois qu’il croisait Dragnir.

De plus il avait été le premier à lui parler sans crainte des conditions dans lesquelles il avait été découvert tout bébé sur un champ de bataille. Cependant il se murait dans un silence ponctué de grommellement incompréhensible lorsque Dragnir lui demandait plus de détails.
En vérité nul ne souhaitait s’exprimer sur ce sujet qui semblait même plonger ses condisciples dans une peur panique à sa simple évocation.

« -J’ai pris la liberté de charger ton cheval avec tes effets, ami ! » a ces mots il s’aperçut qu’en effet que l’un coursiers était lourd de ses propres affaires : sa lourde hache pendait a la selle et sa cuirasse de maille dépassait d’un sac de voyage remplie a la hâte.
« C’est fort aimable a toi Alfstad le fort, mais pourquoi avoir pris cette peine ? » rétorqua Dragnir.
« Parce qu’aujourd’hui nous partons pour Hautebrande !! La route sera longue et non sans périls, Alfstad nous accompagnera dans ces pérégrinations » c’était le maître d’armes qui avait répondu de sa voix de ténor.
Il n’était pas rare que les aspirants soient amenés à voyager lors de leurs formations mais jamais aussi loin ! Hautebrande c’était a l’autre bout du continent, bien au delà de forgefer !! Et il fallait traverser bien des contrées hostiles pour arriver en cette vallée.
« Pour être exact, nous nous rendons au donjon de Durnhold qui est le fief du seigneur Blackmoore, un petit noble sans envergure, afin d’entraîner ses troupes et plus particulièrement parmi eux un guerrier qui sort de l’ordinaire » rajouta l’instructeur.

« - Maître, quel sera ma tache en ce périple devrai je vous servir au titre d’écuyer ? » c’était la une pratique courante : un guerrier accompli prenait a ses cotés son disciple et celui-ci réglait l’intendance lors du voyage.
« - Ecuyer ?? Armes t on les écuyers d’une hache a double tranchant ? Les équipent on d’un destriers de bataille ? Réfléchis voyons !! »
« - mais maître je ne.. » il n’eut pas le temps de finir sa phrase que déjà l’homme lui coupait la parole
« - cesses donc de m’appeler ainsi ! Il n’y a pas plus de maître ici que d’élève !! Tu n’es plus un aspirant et ceci est ton premier assignement ! Désormais tu m’appelleras comme le font tous les hommes qui sont mes frères d’armes. Appelles moi Sergent ! Alors enfourche donc ta monture et prenons la route, nous n’avons que trop tardé messire paladin ! »

Dragnir acquiesça d’un mouvement de la tête mais en lui bouillonnait un sentiment de joie intense : aujourd’hui il était devenu un paladin.
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